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olivier faure - Page 49

  • Impôt à la source: "Le pouvoir a créé une anxiété qui ne devait pas exister", estime Olivier Faure

  • L'actualité des socialistes : revue de presse du mois d'août

    ECONOMIE POLITIQUE

    Le Vent se lève - Comment le PS s’est technocratisé pour conquérir le pouvoir

    La peur du saut dans l’inconnu. Cette appréhension a longtemps barré la route du pouvoir à la gauche. Dans les années 1970, le Parti Socialiste s’est engagé de manière résolue dans une stratégie de conquête du pouvoir. Mais sa réputation d’incompétence économique continuait de lui coller à la peau. Pour corriger cette image et apparaître légitime à gouverner, François Mitterrand a su mettre en place une stratégie de respectabilisation en recrutant des experts économiques capables de contester au camp giscardien le monopole de la compétence économique. Un moment historique dont toute force politique qui prétend à l’exercice de la responsabilité suprême se doit aujourd’hui de tirer des leçons.

    Le Figaro - «Nous devons à tout prix distinguer l'idéologie du marché et l'économie du réel»

    FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Auteur de l'essai L'économie du réel, l'économiste David Cayla analyse la logique néolibérale à l'œuvre dans les économies occidentales et plaide pour que la souveraineté populaire reprenne le pouvoir sur la logique marchande.

    David Cayla est économiste, maître de conférences à l'université d'Angers. Il est l'auteur, avec Coralie Delaume, de La Fin de l'Union européenne (Michalon, 2017). Dans son dernier ouvrage, L'Économie du réel(De Boeck supérieur, 2018), il critique le simplisme des modèles de la science économique contemporaine et propose une approche de l'économie plus proche de celle des autres sciences humaines.

    Le Vent se lève - Pourquoi les capitalistes ont une « aversion » pour le plein-emploi : l’explication de Kalecki

    Trop méconnu, Michal Kalecki, né en Pologne en 1899 et fortement influencé par Karl Marx et Rosa Luxembourg, est un des auteurs dont les travaux, avec John Maynard Keynes, sont au fondement de la théorie post-keynésienne. Ici, nous montrons l’acuité et l’actualité de sa vision de l’économie politique.


    Auteur en 1933 d’un livre remarquable intitulé Essai sur la théorie du cycle des affaires, Michal Kalecki est souvent présenté, à juste titre, comme celui qui a anticipé de nombreux développements théoriques que Keynes abordera trois ans plus tard dans la Théorie Générale, à commencer par l’importance de l’investissement et du rôle de l’Etat dans l’économie.  Mais nous allons plutôt ici nous intéresser à un autre article majeur de Michal Kalecki, publié en 1943 et intitulé « Political Aspects of Full Employment » (Political Quarterly, 4), où l’auteur développe sa vision de l’économie politique, qui est comme vous allez le voir, toujours d’actualité.

    PS

    Libé - Le PS piétine pour sa vraie-fausse rentrée

    Inauguration retardée du nouveau siège, quête laborieuse d’une tête de liste européenne, hypothèse d’un retour de François Hollande et salves tirées de partout contre le premier secrétaire Olivier Faure : quatre mois après son congrès, le PS semble patiner.

    Annoncée par Olivier Faure lors d’un conseil national le 9 juin, l’inauguration du nouveau siège d’Ivry-sur-Seine est reportée sine die, de même que l’université de rentrée qui devait avoir lieu le lendemain, a annoncé jeudi à l’AFP la numéro deux du parti, Corinne Narassiguin

    France Info - Rentrée du Parti socialiste : "Entre le retour de Hollande et la tentation Mélenchon, ce parti a du mal à trouver une ligne"

    Rémi Lefebvre, professeur et chercheur en sciences politiques à l'université de Lille, dresse jeudi sur franceinfo un état des lieux du PS qui se retrouve en université d'été à la Rochelle. "On a l'impression qu'il a été relégué, déclassé. Ce n'est plus le PS dominant qu'on a connu pendant des décennies".

    ETHIQUE

    Mediacité « La culture de l’éthique a du mal à s’imposer parmi les élus »

    Aurore Granero, maîtresse de conférences en droit public et membre de l’Observatoire de l’éthique publique, propose de mettre à plat les indemnités de mandats et de créer un comité citoyen de suivi des dépenses des élus dans chaque collectivité.

    Le 31 mai 2018, l’Observatoire de l’éthique publique (OEP) voyait le jour pour « améliorer la législation existante en matière d’éthique et de déontologie », selon son président René Dosière. Cet ex-député (PS) a œuvré tout au long de sa vie parlementaire en faveur de la moralisation de la vie publique. Et il ne compte pas s'arrêter aujourd'hui. Pour créer l'OEP, il s'est entouré d'élus nationaux ou locaux, comme Jean-Christophe Lagarde, Laurianne Rossi ou André Vallini, mais aussi de nombreux chercheurs, à l'instar de Rémi Lefebvre ou Aurore Granero. Maîtresse de conférences en droit public à l'université de Bourgogne, cette dernière siège au sein du pôle Collectivités territoriales de ce cercle de réflexion.

    LA ROCHELLE

    Le Monde - Olivier Faure propose à la gauche « des combats communs »

    Sur le modèle de la motion de censure de gauche, le chef de file des socialistes propose l’« union des voix » sur les questions du glyphosate, des réfugiés et de l’égalité hommes-femmes.

    L’image est symbolique. Pour conclure l’université d’été des élus du Parti socialiste qui se tenait à La Rochelle du 23 au 25 août, Olivier Faure s’est retroussé les manches. Comme s’il voulait montrer qu’il était plus que jamais déterminé à prendre à bras-le-corps les nombreux défis qui l’attendent depuis son élection à la tête du Parti socialiste, lors du congrès d’Aubervilliers, le 8 avril.

    Le Figaro - À la Rochelle, Olivier Faure veut croire au retour de la gauche et des socialistes

    Devant un amphithéâtre clairsemé, le premier secrétaire du parti socialiste a tenté samedi de reprendre la main face à ses rivaux internes pour qui sa parole ne porte pas suffisamment dans le débat médiatique.

    Morne ambiance à La Rochelle. Face à un amphithéâtre clairsemé, le premier secrétaire Olivier Faure a tenté, samedi, de s'affirmer à l'occasion de son discours de rentrée devant les élus socialistes rassemblés en séminaire.

    Le Monde - A La Rochelle, le doute et les divisions planent sur l’université d’été du PS

    Symbole fort : aucun des anciens adversaires du congrès du premier secrétaire, Olivier Faure, n’assistera à son discours de clôture samedi.

    « Avant, c’était le Festival de Cannes ! », se souvient un journaliste local. « Ça grouillait, c’était tellement festif ! », abonde Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice socialiste. Cette année à La Rochelle, l’ambiance n’est plus celle des grands jours « où l’on voyait Strauss-Kahn, Aubry et Hollande et qu’on était trois mille », termine Stéphane Le Foll, sans nostalgie.

    Comme depuis 2016, le Parti socialiste n’organise plus de rendez-vous de rentrée pour ses militants, mais un séminaire de formation pour ses élus. Les ateliers concoctés par la Fédération nationale des élus socialistes et républicains (FNESR) se tiennent à huis clos, mais le premier secrétaire du parti, Olivier Faure, assure que « les élus échangent des bonnes pratiques », et que le rendez-vous des militants reviendra l’année prochaine.

    MAUREL

    Le Monde - Le socialiste Emmanuel Maurel de plus en plus proche de La France insoumise

    Le député européen ne cache pas sa proximité avec Jean-Luc Mélenchon et ses idées.

    C’est la question qui revient sans cesse depuis plusieurs mois à la gauche du Parti socialiste : Emmanuel Maurel rejoindra-t-il La France insoumise (LFI) ? Le leadeur de l’aile gauche du PS ne cache pas sa proximité personnelle et politique avec Jean-Luc Mélenchon. Il échange régulièrement avec l’ancien candidat à la présidentielle et les convergences politiques sur l’Europe, la laïcité et l’économie sont nombreuses entre les deux hommes.

    MACRON

    L'Obs - Ce que les affaires nous disent du macronisme

    On se souvient du séisme provoqué par l'affaire Cahuzac sous Hollande. La déflagration Alexandre Benalla est de cette dimension-là.

    A chaque président, ses affaires. Aucun n'y aura échappé. Giscard et les diamants de Bokassa. Chirac et les HLM de Paris. Sarkozy et l'argent de Kadhafi. La première affaire d'un quinquennat marque, bien souvent, un tournant, la fin d'un état de grâce, d'un bienveillant attentisme. Qu'on se souvienne du séisme provoqué par l'affaire Cahuzac sous Hollande. La déflagration Alexandre Benalla est de cette dimension-là.

    Alternatives Economiques - Fiscalité Comment Emmanuel Macron appauvrit l’Etat, Guillaume Duval

    Le 2 août dernier, le ministère des Comptes publics a publié la situation du budget de l’Etat à fin juin 2018, autrement dit à la moitié de l’année. Six mois, cela commence à donner une bonne vision de ce que sera l’ensemble de l’année : l’Etat a déjà reçu en particulier plus de la moitié des recettes fiscales qu’il a prévu d’engranger sur 2018. Or ce bilan fait apparaître une situation inquiétante.

    Selon le ministère des Comptes publics, les recettes fiscales de l’Etat ont reculé de 2,4 % par rapport au premier semestre 2017 à périmètre constant. Compte tenu d’une inflation qui se situe à 2,1 % sur un an en juin dernier, cela signifie en réalité une baisse en volume de 4,5 %. Considérable : cela creuse un trou de 14 milliards d’euros sur l’année, 0,6 point de produit intérieur brut (PIB). 

    HULOT

    Le Vent se lève- Démission de Hulot : la faillite de l’écologie néolibérale

    « Sur un enjeu aussi important que l’environnement, je me surprends tous les jours à me résigner, tous les jours à m’accommoder des petits pas, alors que la situation universelle, au moment où la planète devient une étuve, mérite qu’on se retrouve et qu’on change d’échelle. » En ce matin du 28 août 2018, le ministre de la transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, présente sa démission en direct sur France Inter. Si l’on peut trouver cette décision courageuse, elle semble surtout cohérente avec une conclusion qui fait de moins en moins débat : il y a une incompatibilité organique entre libéralisme économique et politique environnementale ambitieuse. Les multiples échecs de M. Hulot au cours des 15 mois de son mandat retentissent comme autant de leçons dont il faut tirer le bilan une fois pour toutes.

    CAMBA

    Le Point - Jean-Christophe Cambadélis : «  Le PS ne peut pas faire seul l'avenir  »

    Celui que l'on surnomme « l'oracle » revient pour « Le Point » sur la désunion du parti, le bilan de Faure, l'opposition de Mélenchon, et le retour de Hollande.

    Depuis sa défaite dès le premier tour aux élections législatives de juin 2017, Jean-Christophe Cambadélis a pris ses distances avec la vie politique. L'ancien premier secrétaire du Parti socialiste la suit avec attention, la commente régulièrement, via son compte Facebook, mais il l'avoue : « L'idée de me plonger dans le chaudron ou de rejoindre le bocal socialiste m'inspire peu. » Celui qui a été député pendant plus de vingt ans ne se rendra d'ailleurs pas au séminaire des élus socialistes, programmé à La Rochelle, du 23 au 25 août. En vacances, il se consacre à de nouveaux projets : la lecture, l'écriture d'un nouveau livre, d'une pièce de théâtre aussi.

    LE FOLL

    L'Obs - PS : Stéphane Le Foll, le perdant qui domine les débats

    L'ex-ministre et maire du Mans lance un avertissement à l'aile gauche du PS, tentée par Mélenchon en vue des européennes.

    Revenir par les idées : c’est le choix que fait Stéphane Le Foll en cette rentrée socialiste. Ce n’est pas parce qu’il a qu’il a l’intention de se taire. Devant près de 150 personnes, au premier étage du Dock Café, le long
    du port, le maire du Mans a présenté vendredi soir à ses amis le Manifeste qu’il propose aux socialistes français et européens.

    HAMON

    Le JDD - Benoît Hamon sur l'élection européenne de 2019 : "Je ne me déroberai pas"

    L'ancien candidat PS à la présidentielle Benoît Hamon explique dans une interview au JDD sa stratégie pour l'élection européenne de 2019 alors qu'il est confronté à la concurrence à gauche de Yannick Jadot (EELV) et Jean-Luc Mélenchon (LFI). Dans nos colonnes, il fait un premier pas vers une déclaration de candidature.

    SALAIRES

    Capital - Pour la première fois en 6 ans, la hausse des salaires ne compense plus l’inflation

    La hausse du salaire mensuel de base a atteint 1,5%, contre une hausse de 1,7% de l'inflation hors tabac au deuxième trimestre.

    Voilà qui est de bien mauvais augure pour le pouvoir d’achat des salariés… la hausse moyenne des salaires est désormais inférieure à l’inflation, selon les données provisoires du ministère du Travail publiées vendredi. Une première depuis 6 ans et demi. Dans le détail, l’indice du salaire mensuel de base (SMB) a progressé de 1,5% sur un an au deuxième trimestre, tandis que l’indice du salaire horaire de base des ouvriers et des employés a avancé de 1,4%. Les prix à la consommation ont eux grimpé de 1,7% sur la même période, sans prendre en compte l’augmentation des prix du tabac.

    DIVIDENDES

    Les Echos - Les dividendes augmentent quasiment partout dans le monde

    C'est un record. Les entreprises cotées ont distribué au deuxième trimestre 497,4 milliards de dollars de dividende, soit une hausse de 12,9 %. La croissance mondiale a tiré la profitabilité des entreprises.

    C'est le signe d'une économie mondiale qui se porte comme un charme. C'est aussi la confirmation que la reprise économique a été synchronisée dans le monde. Selon l'étude trimestrielle de Janus Henderson, les dividendes ont augmenté de 12,9 % dans le monde au cours du deuxième trimestre, à 497,4 milliards de dollars.

    MIGRANTS

    Le chef du gouvernement espagnol, le socialiste Pedro Sanchez, arrivé au pouvoir par surprise il y a deux mois, remporterait des législatives anticipées avec près de 30% des voix pour son parti, selon un sondage qui fait référence publié jeudi.

    Le parti socialiste (PSOE) deviendrait ainsi la première force politique d'Espagne, avec 29,9% des voix, selon cette enquête du Centre de recherche sociologique espagnol (CIS) réalisée entre le 1er et le 10 juillet.

    La Croix - En Espagne, un revers parlementaire met à nu le gouvernement Sanchez

    Moins de deux mois après son arrivée au pouvoir, le nouveau chef de l'exécutif espagnol Pedro Sanchez a essuyé vendredi un premier revers important au parlement qui met en évidence la faiblesse de son gouvernement minoritaire.

    Les prévisions budgétaires pour 2018 du gouvernement socialiste, tablant sur 2,7% de déficit en fin d'année contre 2,2% dans les prévisions de leurs prédécesseurs conservateurs, ont été largement rejetées par les députés, avec 172 voix contre et 88 pour.

    EN GRECE

    Le Figaro, Coralie Delaume - Pourquoi le cauchemar grec est loin d'être terminé

    La Grèce n'est plus sous la tutelle des institutions européennes et du FMI. De nombreux commentaires optimistes ont salué la nouvelle. Un point de vue que ne partage pas l'essayiste eurocritique Coralie Delaume. Pour elle, la situation sociale du pays reste très grave et l'avenir économique et financier de la Grèce fort sombre.

    Sahra Wagenknecht, qui préside le groupe parlementaire allemand de la gauche radicale, estime qu'une "frontière ouverte à tous, c’est naïf" et ce n'est "surtout pas une politique de gauche".

    La montée en puissance du parti anti-immigration Alternative pour l'Allemagne (AfD) a chamboulé l'échiquier politique outre-Rhin, incitant la droite à revoir ses positions sur l'immigration. Et voilà que l'inquiétude gagne aussi la gauche... à tel point que Sahra Wagenknecht, présidente du groupe parlementaire de la gauche radicale, a lancé un mouvement pour durcir la politique migratoire.

    Blog Mediapart - Die Linke et la France insoumise : l'échec du dialogue, 22 janv. 2018, Par Matthias Beaufils--Marquet

    Le chef du Labour est une fois de plus taxé d'antisémitisme, accusé d'avoir participé à un hommage aux terroristes palestiniens de Septembre noir. La nouvelle affaire s'ajoute à une suite de scandale au même sujet ayant déjà entaché le parti travailliste.

    Les controverses sur l'antisémitisme au parti travailliste britannique n'en finissent pas d'enfler. Le leader du Labour Jeremy Corbyn est accusé d'avoir participé en 2014 à un hommage aux membres de Septembre Noir, l'organisation terroriste palestinienne qui avait mené la prise d'otage d'athlètes israéliens aux Jeux olympiques de Munich de 1972. C'est le journal le Daily Mail qui a mis le feu aux poudres en publiant samedi des clichés de Corbyn, gerbe de fleurs en main, lors de la cérémonie organisée à Tunis.

    Au moment où l’Italie refuse à un bateau chargé de migrants d’accoster, l’immigration déchire l’Europe tout entière. Le Devoir est allé voir où en était ce débat au Danemark, un des tout premiers pays européens à s’interroger sur l’immigration massive. Deuxième texte d’une série de trois.

    « J’ai déjà serré la main de François Mitterrand. C’était à l’Élysée vers 1983. Je ne peux pas croire que son parti soit aujourd’hui presque sur le point de disparaître. » Henrik Sass Larsen était alors président des jeunesses sociales-démocrates danoises. Il avait à peine vingt ans. Toute l’Europe avait alors les yeux tournés vers le Parti socialiste français, dit-il, un parti devenu un tiers parti depuis la dernière présidentielle et dont le nom du chef, Olivier Faure, ne dit à peu près rien à personne.

    EN SUEDE

    Atlantico - A un mois des élections, les démocrates suédois (extrême droite) aux portes du pouvoir grâce aux questions migratoires

    Pour autant, rien ne dit qu'ils seront en mesure de gouverner du fait du jeu des coalitions.
     
    Atlantico : Selon un sondage Yougov relayé le 13 août, les "Démocrates de Suède"  seraient en tête des intentions de vote des prochaines élections qui se tiendront en septembre prochain. Dans un pays ou le taux de chômage est inférieur à 6%, faut-il voir la thématique de l'immigration comme totalement structurante du débat politique suédois ?

    Jean-Yves Camus : Les sondages donnent à minima les membres du parti populistes "Démocrates de Suède" bien au-delà de la barre des 20% et dans certains cas en tête des intentions de vote devant les socio-démocrates. Le scrutin est fait de telle façon qu'il faut regarder les projections en termes de coalition. D'un côté ce que ferait la coalition des socio-démocrates, des verts et du petit parti de gauche radicale, de l'autre les divers partis de droite et de centre droit et en troisième ce que feraient les démocrates suédois.

    CLIMAT

    INEGALITES

    Observatoire des inégalités - Qu’est-ce qu’une inégalité ?

    Les inégalités occupent le débat public, mais de quoi parle-t-on au juste ? Dans un texte extrait de notre ouvrage à paraitre, Comprendre les inégalités, Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités, propose une définition. À débattre.

    Définir les inégalités est une opération complexe et un exercice rarement pratiqué, ce qui est assez étonnant vu l’ampleur du débat sur ce sujet. Le dictionnaire nous dit qu’ « une inégalité est ce qui n’est pas égal ». Et qu’une égalité (aequalis en latin) est ce qui est uni, de même niveau. « Semblable en nature, en quantité, en qualité, en valeur », note le dictionnaire Larousse. On reste sur sa faim. À l’Observatoire des inégalités, nous proposons la définition suivante : on peut parler d’inégalités « quand une personne ou un groupe détient des ressources, exerce des pratiques ou a accès à des biens et services socialement hiérarchisés », sous-entendu « et qu’une partie des autres ne détient pas ». Que voulons-nous dire par là ? Cette définition mérite quelques explications.

    Slate - Faut-il une nouvelle nuit du 4 août ?

    La nuit du 4 août est un mythe politique, qui résonne encore quand une affaire Benalla ou Cahuzac surgit.

    Un spectre hante la société française: celui de la nuit du 4 août. C’est un souvenir, mais aussi un fantasme. Certains et certaines invoquent la nécessité de son retour, à la façon dont d’autres attendent le messie. Quelques-uns ou unes l’évoquent encore avec frissons, y voyant l’origine de tous leurs cauchemars. Bien au-delà des faits survenus lors de la nuit du 4 au 5 août 1789, ce passé sans cesse présent renvoie à une question qui taraude la population française: qu’est-ce que l’égalité?

    Observatoire des inégalités - C’est quoi, être pauvre ?

    La pauvreté est une question de revenus, mais aussi de conditions de vie. Être pauvre, c’est également être victime de privations matérielles. Selon l’Insee, 12 % des Français sont dans ce cas.

    La pauvreté dite en « conditions de vie » (mesurée à partir de différentes privations, voir encadré ci-dessous) a diminué en dépit de la crise économique qui a sévi de 2008 à 2016 [1], selon l’Insee. Son taux a baissé de près de deux points, de 14,6 % en 2004 à 11,9 % en 2016 [2], selon les déclarations des Français publiées par l’Insee [3].

    Au cours de la période 2004-2016, la quasi-totalité des indicateurs évoluent de façon positive. Les conditions de logement se sont améliorées : ainsi par exemple 15,6 % de la population indiquait vivre dans un logement trop petit en 2004, critère cité par 9,9 % des personnes en 2016. La part des retards de loyers est passée de 5,3 % à 3,8 %. Les restrictions de consommation faute d’argent sont également moins citées : 11,6 % contre 14,2 % en 2004. En matière de loisirs, un quart des personnes interrogées déclarent avoir de trop faibles revenus pour se payer une semaine de vacances une fois par an contre un tiers en 2004.

    LAICITE

    Marianne - Une tribune en faveur des "droits des musulmanes" s'attaque à la laïcité

    Sous couvert de lutte contre la discrimination et pour "l'égalité des genres", un manifeste publié dans le journal "La Libre Belgique" accuse la neutralité religieuse d'être un faux nez pour discriminer les femmes musulmanes. La tribune est notamment signée par la militante Rokhaya Diallo et la directrice du CCIF.

    D'habitude, les contempteurs de la laïcité à la française s'attaquent à la loi de 2004 sur le port de signes religieux ostensibles à l'école. Ou, pour les plus aventureux, à l'interdiction de la burqa décidée en 2010. Mais un nouveau pas vient d'être franchi, avec la publication ce jeudi 2 août d'une tribune qui s'attaque frontalement à un pilier de la loi de 1905 : la neutralité de l'Etat face aux religions.

    PRISONS

    Le Vent se lève - Prisons françaises : détruire plutôt qu’instruire

    Un article du Monde publié le 1er juin relatait qu’un détenu, Michel Cardon, avait été « oublié » en prison par le Parquet de Lille. Entré en 1977, il n’a été libéré « en conditionnelle » que le 1erjuin dernier. Les expertises relèvent « une dégradation importante des fonctions cognitives du détenu ». Ce que nous montre ce fait divers, ce n’est pas tellement l’incompétence de la justice que la mauvaise fonction qu’on lui a assignée et qui fut historiquement légitimée. Il convient de remettre à nouveau la fonction disciplinaire en question : veut-on punir les détenus pour soulager les familles ou veut-on éduquer un individu qui n’a pas su se comporter en société ? Pour l’instant, la prison a toujours préféré la première option.

    NUMERIQUE

    OFCE - On voit du numérique partout sauf….Par Cyrielle Gaglio et Sarah Guillou

    Tous les observateurs s’accordent à reconnaître la numérisation croissante de l’économie, de ses usages, de ses processus de production, et des sources de la croissance. Tous s’accordent aussi à y voir le futur des économies comme standard de son fonctionnement mais aussi le déterminant de sa compétitivité future. La mesure de cette numérisation est multidimensionnelle. La numérisation prend des définitions très variables selon les disciplines, les experts et ce que l’on cherche à montrer. Cette caractéristique multidimensionnelle révèle que le phénomène est bien réel mais difficile à quantifier, à circonscrire et donc à appréhender concrètement.

    Terra Nova - Politique du logement : mauvais procès, vrais enjeux

    On invoque si fréquemment le thème de la « crise du logement » qu'on ne sait parfois plus quel problème on cherche à désigner par cette expression. Cette note de Terra Nova cherche à dissiper de nombreux malentendus et à analyser les vrais enjeux des débats sur la politique du logement.

    Synthèse

    On invoque si fréquemment le thème de la « crise du logement » qu'on ne sait parfois plus quel problème on cherche à désigner par cette expression. Car si de nombreuses difficultés persistent, surtout au regard des sommes mobilisées, notamment au titre des aides publiques, tout ne va pas mal dans le domaine du logement : la construction suit un bon rythme, la taille et la qualité des logements augmentent, le taux d'effort des ménages est contenu en moyenne à l’échelle nationale même s’il est important dans les zones dites « tendues », en particulier la région parisienne. Le débat appuyé sur des moyennes nationales cache d’importantes disparités territoriales, qui apparaissent aujourd’hui décisives alors que la localisation des logements pèse toujours plus dans l’accès à l’emploi. Mais la politique du logement ne peut, à elle seule, répondre à ces nouveaux déséquilibres territoriaux. En outre, d'autres difficultés réelles relèvent de causes différentes et ne signent pas un échec des politiques du logement à strictement parler comme la grande exclusion. Enfin, cette invocation rituelle de la crise s'accompagne aussi de la mobilisation répétitive de « recettes miracles » qui ne changent rien parce qu'elles ne visent pas les vrais problèmes. 

    CHANSON

    Le Vent se lève - Orelsan, le rap d’une France en crise

    Si Orelsan avait marqué les esprits avec ses titres Sale Pute et Saint Valentin, au cœur d’une vive polémique en mars 2009, son album Le Chant des sirènes a été deux fois disque de platine (2011) et La Fête est finie trois fois (2017). Finis, les scandales. Ces nouveaux textes évoquent des souvenirs provenant de l’enfance, de l’adolescence ou encore de la vie de jeunes adultes, et correspondent à la réalité de nombreux jeunes qui ont grandi dans les années 90 puis 2000. Au-delà des souvenirs mélancoliques, c’est également un portrait de la France périphérique que dresse le chanteur.

    QUEBEC

    Le Vent se lève - « Nous devons accéder à l’indépendance » – Entretien avec Gabriel Nadeau Dubois

    Gabriel Nadeau Dubois (27 ans) est l’ex-leader du mouvement étudiant québécois durant le “printemps érable” de 2012. Il s’est engagé récemment en politique et a rejoint le parti Québec Solidaire, dont il est devenu co-porte-parole avec Manon Massé. Il a également été élu député au sein de l’Assemblée Nationale du Québec, lors d’une élection partielle. Québec Solidaire (QS) est un parti de gauche indépendantiste, qui agit à l’échelle de la province du Québec, qui fait partie du Canada.

    Cet entretien a été réalisé dans la perspective des élections provinciales du Québec qui auront lieu le 1er octobre 2018.

  • Sud Ouest - Le PS lancera sa campagne des municipales depuis La Rochelle

    Le Parti socialiste organisera de nouveau son Université d’été à La Rochelle, l’an prochain. L’occasion de lancer sa campagne pour les élections municipales de 2020

    La Rochelle pourrait retrouver un rôle majeur dans la vie du Parti socialiste.

    Olivier Faure, le premier secrétaire du parti, a clôturé ce samedi, en début d’après-midi, le traditionnel séminaire de rentrée de la Fédération nationale des élus socialistes et républicains que préside François Rebsamen. Il a alors annoncé qu’après trois ans d’interruption, le PS organiserait à nouveau son Université d’été – un événement ouvert aux militants contrairement au séminaire de la FNESR qui ne s’adresse qu’aux élus – à La Rochelle dès l’été prochain.

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  • Libé - Olivier Faure à La Rochelle : «La gauche doit montrer qu’elle peut se donner des combats communs»

    Le Premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a proposé samedi à l’ensemble de la gauche française de mener «des combats communs» dans la lutte contre le glyphosate, et dans celle en faveur de l’égalité homme-femme, lors d’un discours à La Rochelle..... Alors que des voix critiquent son leadership au sein du PS, Olivier Faure a lancé : «mon rôle est de nous faire, de vous faire, tous travailler ensemble. Ce n’est pas toujours le plus facile, je suis patient, parfois trop, on me le reproche, mais je sais où je vais». Son but : «redevenir le principal parti de gauche à l’issue du cycle électoral des élections territoriales».

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  • Discours d’Olivier Faure lors du séminaire de la FNESR

  • PS : Olivier Faure “refuse la résignation”

    Le Premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a proposé ce samedi à l'ensemble de la gauche française de mener "des combats communs" dans la lutte contre le glyphosate, et dans celle en faveur de l'égalité homme-femme, lors d'un discours à La Rochelle. Clôturant la réunion de la Fédération nationale des élus socialistes et républicains (FNESER), le numéro un du PS s'est placé dans la perspective des Européennes 2019.

  • Paris Match - Le parti socialiste en banlieue c'est maintenant

    Olivier Faure inaugurera les locaux du Parti socialiste à Ivry-sur-Seine le 21 septembre. Un changement de lieu qu’il veut accompagner d’un changement d’état d’esprit. 

    Le QG est à quelques centaines de mètres de Paris mais qu’importe. Le PS quitte la capitale pour s’installer dans le Val-de-Marne. Dans cet ancien quartier d’usines où les ateliers d’artistes jouxtent un centre d’hébergement pour migrants, l’atmosphère n’a plus rien à voir avec celle du VIIe arrondissement. Avec un des permanents du parti, Olivier Faure, qui garde un oeil sur l’avancée du chantier, est allé rencontrer, à leur demande, des voisins ravis de les accueillir.

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  • L'actualité des socialistes du 22 au 28 juin (actualisée le 5 juillet)

    Dernière revue de presse complète avant une pause estivale (actualisation épisodique très probable). On en profite pour revenir tout au long de ces 2 mois sur les textes et les vidéos les plus intéressants publiés ici depuis septembre 2017.

    PS - Réforme institutionnelle : résolution du Bureau national

    MACRON

    BFM - Entre Macron et les Français, la tendance est à la défiance

    Le président de la République obtient la confiance de 34% des personnes interrogées dans le dernier baromètre de l'institut Elabe. Il baisse en particulier chez les habitants de communes rurales et les retraités. 

    MEXIQUE

    Slate - Le basculement à gauche du Mexique est exceptionnel, les défis à relever également

    Élu avec 53% des voix, le nouveau président mexicain Andrés Manuel López Obrador rafle aussi la majorité au Parlement. Le raz-de-marée est impressionnant, mais les attentes le sont tout autant.

    .... Cette victoire, certes prévue par les sondages, est totale, implacable et sans précédent. D’abord parce ces élections étaient elles-mêmes sans précédent pour le pays: outre leur président, les quatre-vingt-neuf millions d’électeurs et électrices mexicaines étaient appelées à élire leurs 500 députés et députées et 128 sénateurs et sénatrices, mais aussi huit gouverneurs d’État et près de 1.000 députés et députées de vingt-sept assemblées régionales –un record.

    EUROPENNES

    Libé - Liste de LFI aux élections européennes : «Tout était verrouillé par la direction au profit de petits arrangements entre amis»

    Un militant du mouvement de Jean-Luc Mélenchon, qui a participé aux débats du comité électoral afin de désigner les candidats pour les prochaines élections européennes, dit avoir été témoin de méthodes de désignation «scandaleuses» et appelle à un sursaut des militants, amenés à se prononcer sur la liste dévoilée ce mercredi.

    Le JDD - Européenne : et si au final il y avait cinq listes de gauche?

    Chaque parti travaille à l'élection européenne de mai 2019. A gauche, des discussions existent, mais l'éparpillement guette : cinq formations pourraient présenter une liste.

    Certes il reste près d'un an avant l'élection européenne de mai 2019. Mais pour la gauche, décomposée depuis l'arrivée d'Emmanuel Macron à l'Elysée, voire même avant pour le Front de gauche, cette échéance électorale - la première depuis la séquence présidentielle/législatives - pourrait bien une nouvelle fois devenir compliquée. Pour l'heure, si des alliances ou rapprochements ont un temps été évoqués, il pourrait se dessiner autre chose. Au final, si chacun y va de son côté, les Français pourraient être amenés à choisir entre cinq listes de gauche.

    Le Point - Européennes : rififi chez les Insoumis

    Économiste en chef des Insoumis, Liêm Hoang-Ngoc claque la porte de LFI et dénonce le verrouillage de la liste des européennes par les fidèles de Mélenchon.

    Voilà un départ aussi anecdotique que riche de symboles. Liêm Hoang-Ngoc, coauteur du programme économique de La France insoumise (LFI), a suspendu sa « participation » à La France insoumise et emmène derrière lui bon nombre de membres des « socialistes insoumis » qui avaient quitté le PS en 2015 pour ensuite participer à la fondation de LFI un an plus tard. S'ils claquent la porte à moins d'un an des européennes, c'est justement pour contester « les choix politiques opérés aujourd'hui par La France insoumise » pour ces élections.

    HOLLANDE

    Libé - On sait désormais combien d'emplois a créés François Hollande…

    Dans une étude rendue publique ce mardi, l'Insee considère qu'entre 2013 et 2017, le CICE, le «pacte de responsabilité» et la prime à l'embauche pour les PME ont «directement enrichi la croissance d’environ 300 000 emplois»......

    D’autre part, précise l’Insee, c’est avant tout la prime à l’embauche, mesure pourtant la moins coûteuse des trois (1,9 milliard d’euros en 2017 contre 40 milliards d’euros par an pour les deux autres) qui a été la plus efficace : l’Insee note ainsi que ces «mesures […] ont continué de favoriser le dynamisme de l’emploi au premier semestre 2017» mais que, «par contre, au second semestre, l’effet d’enrichissement est devenu globalement neutre en raison de l’arrêt de la prime à l’embauche». En clair : si elles ont créé des emplois, c’est avant tout grâce à ce versement trimestriel de 500 euros – pendant deux ans – pour les entreprises et associations de moins de 250 salariés qui ont embauché, avant le 30 juin 2017 (date de fin de la prime), des employés en CDD de six mois et plus ou un CDI avec un salaire jusqu’à 1,3 fois smic.

    MAI 68

    Non Fiction - 68 : de la "sainte thèse" aux synthèses historiques

    Le cinquantième anniversaire de mai-juin 1968 a fait l’objet, on le sait, d’une série de publications nouvelles et de rééditions plus ou moins marquantes. Comme il l’a déjà été écrit depuis plusieurs semaines dans notre dossier, certains ouvrages ont été l'occasion d'éclairer d’un regard nouveau ces événements dans une perspective historique plus large et dans une dimension moins strictement parisienne.

    Trois rééditions méritent ici d’être signalées pour « boucler la boucle » de cette vaste opération de « célébration » (pour utiliser un anglicisme à la mode) plus que de commémoration. Elles démontrent en particulier que le recentrement du regard sur Mai-juin 68 avait déjà été, bien qu’assez timidement, initié lors de la décennie précédente et que les premières années du XXIe siècle ont été propices à une vision plus synthétique de ces « événements » pris dans un contexte plus global que les seules révoltes de Nanterre et du Quartier latin, en restituant leur juste place dans la période sociale et politique qui court jusqu’à l’arrivée de la gauche au pouvoir en France en 1981.

    LAICITE

    Marianne - Les députés l'ont décidé dans la nuit : les associations religieuses sortent de la liste des lobbies

    Malgré une importance mobilisation des laïques, y compris au sein de La République en Marche (LREM), l'Assemblée nationale a voté l'article de la loi de confiance qui retire les associations religieuses de la liste des groupes d'intérêt. Les cultes obtiennent ainsi un statut d'exception, au mépris du principe de laïcité.

    La mobilisation a failli finir par payer, mais la nuit du 26 au 27 juin a finalement entériné un recul pour la laïcité. Les députés de l'Assemblée nationale ont voté, par 109 voix contre 39, l'adoption de l'article 38 du projet de loi de confiance entre l'administration et les citoyens. Entérinant ainsi l'une des dispositions les plus polémiques du texte : désormais, les associations religieuses bénéficieront d'un traitement de faveur, puisqu'elles sont retirées de la liste des groupes d'intérêt qui doivent informer la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) de leurs rencontres et relations avec les autorités, depuis une loi de 2013.

    ETAT PROVIDENCE

    L'Etat-providence : regard d'expert. Entretien avec Mathieu Lefebvre

    Chercheur au Bureau d'économie théorique appliquée (BETA) et maître de conférences en économie à l'Université de Strasbourg, Mathieu Lefebvre enseigne également à l'Université de Liège (Belgique) et mène l'essentiel de ses recherches avec son collègue (et compatriote belge) Pierre Pestieau, qui a dirigé sa thèse en tant que professeur à l'Université de Liège, et a également été enseignant à l'Université de Cornell aux Etats-Unis.

    Après plusieurs travaux communs portant sur la question de l'Etat-providence – notamment l'étude pour le Centre pour la recherche économique et ses applications (CEPREMAP, dirigé par Daniel Cohen, professeur d'économie à l'Ecole normale supérieure) intitulée L'Etat-providence en Europe. Performance et dumping social (éditée par les éditions Rue d'Ulm en 2012) –, Mathieu Lefebvre et Pierre Pestieau ont publié récemment aux Presses universitaires de France un ouvrage sobrement (et efficacement) intitulé L'Etat-providence. Défense et illustration, dans lequel les deux économistes publics offrent un regard à la fois scientifique et citoyen sur la crise actuelle d'un modèle de développement politique et économique en proie à des difficultés d'ordre budgétaire, social et institutionnel. Etude empirique appuyée par des analyses éclairantes, l'ouvrage tend aussi à démontrer le rôle utile et nécessaire de l'Etat-providence face aux chocs économiques actuels.

    REFORME CONSTITUTIONNELLE

    Paul Alliès - La réforme constitutionnelle entre concours Lépine et régression démocratique

    L’ouverture ce mardi, de la discussion à l’Assemblée Nationale du projet de loi constitutionnelle fait remonter à la surface de l’actualité politique le débat, enlisé depuis plus d’un an, de la « modernisation des institutions » telle que voulue par le président de la République

    Car c’est d’abord de cela qu’il s’agit : une réforme dont Emmanuel Macron a fait sa chose. Ce sera « le seul texte de la mandature proposé par le président de la République et pas par un ministre » vient de rappeler Christophe Castaner aux députés de la majorité. Ceux-ci ont semble-t-il tout loisir pour multiplier les amendements souvent très personnels (304 sur les 18 articles du projet). Mais le 10 juillet, le Président sifflera la fin de la récréation : il s’exprimera devant les parlementaires réunis en congrès à Versailles. Et c’est le lendemain même que débutera l’examen du projet en séance plénière à l’Assemblée Nationale. Cet agenda résume à lui seul le tour présidentialiste déjà imprimé sur ce processus de révision.

    LA TYRANNIE DU PRESENT

    Non Fiction - Entretien avec Jérôme Baschet : «Défaire la tyrannie du présent»

    Jérôme Baschet est historien médiéviste, spécialiste des images, mais également l’un des meilleurs connaisseurs de la rébellion zapatiste. Il explore désormais les enjeux du monde contemporain en mobilisant cette double compétence.

    Son dernier livre, Défaire la tyrannie du présent. Temporalités émergentes et futurs inédits, porte sur la manière dont nos sociétés conçoivent le passé, le présent et, surtout, le futur. Après avoir montré ce que le présentisme doit au capitalisme, il scrute les possibilités de concevoir autrement le futur, jusqu’à s’interroger sur le sens que pourrait prendre aujourd’hui la révolution. Parallèlement, il réfléchit à ce que pourrait être l’histoire et le travail de l’historien dans un tel contexte.

    François Hartog notait dans une conférence il y a un an que plusieurs livres récents  invitaient, pour échapper au présentisme, à se tourner vers le passé pour en dégager les potentialités. Ils sont « autant de tentatives pour sortir du présentisme, en rétablissant une circulation effective entre passé, présent et futur. Puisqu’une société (pour "faire société") a besoin d’un moteur à trois temps. Et une histoire à venir aussi. » . Ce livre en fait partie et vient s'ajouter à cette liste. 

    FAURE

    Le Parisien - Au PS, Olivier Faure ne fait pas encore le poids

    Les critiques en interne se multiplient contre le nouveau Premier secrétaire, accusé de ne pas être assez offensif et audible.

    La houle est forte, et le navire socialiste tangue. En interne, les critiques fusent contre le nouveau capitaine, Olivier Faure, à la barre depuis le 7 avril, qui se voit reprocher de n’être pas taillé pour tenir la mer ! Symptomatique de cette crise : mardi s’est tenu un Bureau national « très, très compliqué », selon un participant. Trois heures de prises de paroles enflammées, de portes claquées. Pris à partie, Faure aurait même « perdu ses moyens », son légendaire sang-froid.

    HAMON

    France 24 - Malgré des difficultés à exister, Benoît Hamon veut croire en l’avenir de Génération.s

    Benoît Hamon fête ce week-end le premier anniversaire de son mouvement, Génération.s, avec une convention. Malgré une faible présence dans le débat public, l’ancien candidat PS à la présidentielle espère devenir le premier opposant à Emmanuel Macron.

    Pas facile d’exister par soi-même quand on n’a récolté que 6 % des suffrages à l’élection présidentielle. C’est le cruel constat que fait sans doute Benoît Hamon au moment d’organiser, samedi 30 juin et dimanche 1er juillet à Grenoble, la première convention de Génération.s, son mouvement lancé il y a tout juste un an.

    BIOETHIQUE

    Le vent se lève - Les États généraux de la bioéthique, un exercice de démocratie sanitaire

    Lancés le 18 janvier dernier, les États généraux de la bioéthique se sont conclus le 5 juin avec la remise officielle du rapport de synthèse du Comité consultatif national d’éthique (CCNE) aux ministres de la Recherche et de la Santé, ainsi qu’à l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST). Cet exercice de démocratie sanitaire – préalable imposé par la loi française à la révision périodique de la loi de bioéthique tous les sept ans et dont l’organisation était pour la première fois confiée au CCNE – invitait les Français à se prononcer sur des sujets aussi bien scientifiques que sociétaux. Une consultation qui a rencontré un large succès, même si certains débats ont pu être noyautés par des discours militants.

    MULTICULTURALISME

    Non Fiction - De quoi le multiculturalisme est-il la reconnaissance ?

    Paul May a été le lauréat 2015 du prix Vincent-Lemieux de l'Association canadienne de science politique, pour un travail intitulé Droits individuels et redéfinition de la laïcité: le cas des tribunaux d'arbitrage religieux en Ontario, qui s’inscrit dans une démarche à la fois philosophique et sociologique. Dans Philosophies du multiculturalisme, l'auteur reprend et expose les principales références philosophiques qui ont structuré sa réflexion. L'ouvrage est composé de sept parties : une longue introduction cherche à situer le débat sur le multiculturalisme, à la fois dans le temps et en termes de problématique. Paul May présente ensuite quatre auteurs correspondant à quatre positions représentatives dans le débat scientifique et public, dans la mesure où il accorde une grande importance à l'inscription sociale des débats théoriques, avant d'en venir aux critiques du multiculturalisme et à une courte conclusion interrogeant l'avenir du multiculturalisme.

    PARCOURSUP

    Terra Nova - Faut-il sauver les algorithmes d'affectation ? Affelnet, affectation des enseignants et Parcoursup

    Depuis plusieurs années, l’utilisation des algorithmes comme outils d’aide à la décision tend à se généraliser dans les administrations publiques. Ceci est particulièrement vrai au sein de l’Education nationale où les décisions ayant trait à la gestion des ressources humaines ou à l’affectation des élèves aux établissements scolaires mobilisent désormais très largement l’algorithmique. Ces algorithmes d’affectation se retrouvent aujourd’hui au cœur du débat public. Parfois accusés d’être à l’origine de décisions « inhumaines » ou d’être déconnectés de volonté politique, ils sont l’objet de critiques particulièrement virulentes. Terra Nova s'interroge dans cette note, centrée sur trois algorithmes, Affelnet (affectation des élèves de troisième aux lycées), celui concernant la procédure d'affectation des enseignants et Parcoursup, sur l’origine des nombreux dysfonctionnements observés ces dernières années et sur le rôle réel ou supposé joué par les algorithmes dans ceux-ci. Faut-il sauver les algorithmes d’affectations et, si oui, comment ?

    MARX

    Non Fiction - La liberté au fondement de la philosophie marxienne

    Marx est le plus souvent lu soit comme un stratège de la lutte des classes aux prises avec les événements de son temps, soit comme un économiste essentiellement porté à mettre au jour les rouages du capitalisme, soit comme un héritier dissident de Hegel. A rebours de ces lectures, Stefano Petrucciani interroge les textes de Marx à partir de questions qu’ont examinées des philosophes anglo-saxons, marqués par Rawls, dans le but de lier sa pensée au modèle libéral, à l’éthique ou à la liberté.

    Les apories du modèle libéral

    Stefano Petrucciani expose que le but de son livre est d’« analyser de près, et de manière détaillée, les arguments marxiens contre les thèses "libérales", de les comparer ensuite avec les reconstitutions et les critiques qui en ont été proposées dans le domaine de la marxologie "analytique" anglo-saxonne » pour voir quelles sont les limites de la critique du libéralisme par Marx et quelle en est l’actualité. On peut ainsi distinguer deux apories du libéralisme chez Marx.

    POPULISME

    Telos - Pas de populisme sans nationalisme, Andreas Pantazopoulos

    À lire différents « papers », un certain nombre d’études savantes venues surtout du monde anglo-saxon ainsi que des articles de presse concernant ce qu’on appelle le « populisme », on a l’impression qu’ils redécouvrent l’Amérique. Ces dernières années on assiste à une relative réorientation des recherches sur le phénomène populiste qui mettent plutôt l’accent sur son côté « nationaliste » ou « culturel » que sur son aspect « économique »[1]. Le facteur économique, en l’occurrence la crise économique, a été longtemps considéré comme étant la « base » sur laquelle était érigée la superstructure « démagogique » des promesses intenables. Ce schéma marxistoïde a montré ses limites face à la révolte contre les élites à laquelle on assiste aujourd’hui[2], qui prouve son inefficacité à comprendre le développement des mouvements politiques dits populistes dans des conjonctures nationales ne présentant pas de signes de crise économique majeure. Mais cet échec interprétatif ne doit pas en cacher un autre, plus spectaculaire : le « peuple » de ces mouvements, au-delà de ses revendications économiques et sociales, s’est constitué sur une demande profonde de souveraineté nationale ou d’identité nationale, et cette construction-là ne concerne pas seulement les cas de populisme d’extrême droite, dit populisme d’exclusion, apparu en Europe depuis la moitié des années 1980 avec l’établissement du Front National comme le premier parti d’extrême droite en Europe.

    Le Vent se lève - « Le concept de “peuple” peut être utile pour radicaliser la démocratie » – Entretien avec Javier Franzé

    Javier Franzé est docteur en science politique et professeur à l’Université Complutense de Madrid où il enseigne l’histoire de la pensée politique européenne et latino-américaine. Au cours de cet entretien, il revient sur le concept de “populisme”, tel que théorisé par Ernesto Laclau, qu’il explicite (notamment à travers l’exemple du péronisme) tout en lui adressant des critiques (en particulier sur l’équation de Laclau qui consiste à envisager le populisme comme “l’activité politique par excellence” et l’institutionnalisme comme la “mort de la politique”). Cet entretien permet de s’éloigner de la vision dominante selon laquelle le populisme serait une pathologie de nos démocraties et permet de comprendre plus en profondeur la complexité et les ressorts de ce phénomène trop souvent caricaturé.

    LES PLACES

    Non Fiction - Quelles places publiques pour la démocratie ?

    Le récent « mouvement des places » (Tahrir, Gezi, Maïdan, Puerta del Sol, République, etc.) est étudié par des sociologues. Des historiens se penchent sur le rôle de la configuration des lieux publics au cours des événements. Des spécialistes du baron Hausmann analysent la conception de la place urbaine élaborée par ses équipes pour Paris. Bref, que ce soit en référence à telle ou telle ville, à telle ou telle période, la question des places est désormais centrale alors que sa nouveauté est toute relative.

    La centralité qu’elle occupe de nos jours est liée à l’idée d’un « droit à la ville », qui a fait son chemin dans les esprits. Il était temps que les philosophes s’en mêlent plus directement, surtout à une époque où l’on pense ou projette de « reconstruire la société civile » et « l’action collective » à partir de la notion de places publiques. Au demeurant, la philosophe Joëlle Zask, qui s’en empare ici à son tour, n’est pas dupe de ce qu’elle peut apporter à la réflexion politique

    CANNABIS

    Terra Nova - Les Français et le cannabis

    Où en sont les Français avec le cannabis ? Cette enquête inédite réalisée par l'Ifop pour Terra Nova et ECHO Citoyen dresse le portrait d'une opinion qui a évolué ces dernières années de la condamnation à l'ouverture et qui se trouve aujourd'hui à un point de bascule. D'un côté, la dangerosité du cannabis a été clairement révisée à la baisse et les politiques actuelles sont jugées inefficaces par l'immense majorité des sondés. De l'autre, l'opinion reste partagée sur les politiques alternatives qui devraient être mises en place à l'avenir. En somme, ce n'est plus le besoin de changement qui fait débat, mais sa nature.